mercredi 2 juillet 2014

une inédite inondation

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Affreuse inondation à Adamavo...

Jusque là tout va bien. La population locale toujours sympathique vaque tant bien que mal à ses occupations. Il est trois heures du matin. Des grondements de tonnerre se font entendre accompagnés d'incessants éclairs qui sillonnent le ciel. 

Plus loin, on entend le bruit sourd des motos et taxis encore en activités. On se demande si le monde allait tomber sur nos têtes.




      
Et si c'était un déluge?

Les grondements commencent à donner des frissons. Tout le monde se réveille. On ne peut que constater l'ampleur de l'événement. Le vent souffle encore plus fort. Les arbres se balancent de gauche à droite comme pour chanter cette belle mélodie des grandes fêtes. 

Soudain, la pluie commence à tomber drue. Nous sommes à quatre heures du matin. Chacun se recroquevillait chez soi espérant savourer ce beau moment, la pluie n'étant plus au rendez-vous il y a fort longtemps. 

Comme pour combler ce passage à vide, il ne cesse de pleuvoir. La pluie a duré deux heures quand à ce moment, tout le monde tente de se réveiller. Mais hélas ! La continuité de l'intempérie commence à prendre des dimensions inquiétantes; Les gens sont obligés d'aller au service. 

Par où peut-on passer ? Nul part. Presque toutes les maisons sont remplies d'eau. Les petits enfants sont donc condamnés à rester dans leurs chambres suivant les ordres de leurs parents au risque de se noyer. Les courageux tentent d'évacuer l'eau de leurs maisons par mille voies. Mais ce ne serait qu'anecdotique. 

La vraie scène se se passe encore au dehors, dans les rues. Les femmes gémissent ; Les enfants pleurent. Il n'y a pas de place par où passer. Pas même un motocycliste ou un vélo; Pas même un sentier où mettre le pied. 

Les braves qui tentent de mettre des dispositifs pour créer un chemin voient leurs efforts voués à l'échec. On se demande si on est pas proche d'une catastrophe naturelle

Cette pluie diluvienne qui n'a pas encore dit son dernier mot continue de faire parler. Tous les quartiers environnants sont concernés. Nul n'est épargné.


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La Pluie a gelé toutes les activités

Désormais, il n'y aura plus de boulot, plus de bals, plus de festivals. Cette ville réputée pour avoir abrité de grands festivals de musique et d'arts culinaires est aujourd'hui comme un cimetière. 

Tout le monde se demande quand ça va s'arrêter, ce déluge. La pluie a duré trois jours successifs et les dégâts sont considérables. Aucun engin ne rentre dans la contrée. Rien ne sort. Tous sont privés d'occupations. 

Les inquiétudes grandissent. On ne peut plus sortir pour chercher des vivres, résultat, la faim se fait sentir. On n'est plus à l'aise. Seuls les hommes se battent à cor et à cri pour essayer de minimiser l'ampleur de l'événement. 

Ceux qui rentrent dans l'eau, rapportent que de probables intrusions y figurent. Certains témoignent même de la présence des serpents, des crapauds, bref tout ce qui peut exister dans l'eau. La peur commence à prendre la ville. 


Les premiers espoirs

Chacun essaye de trouver des initiatives en vain. Une semaine est passée et voilà le premier espoir. Pour rallier une autre contrée exempte d'eau, il va falloir trouver une pirogue. La quête est lancée. La mobilisation est grande; Il n'y a plus de temps à perdre. 

Tout le monde se bât. Même les femmes courageuses qui n'ont plus le choix se jettent dans la bataille. Pas pour longtemps, on arrive à tailler trois bonnes pirogues; Le soulagement est au rendez-vous. On peut alors un tout petit peu respirer. 

Ce beau quartier jadis populaire est aujourd'hui sinistre et lacustre. Pas de temps. Vite, on procède aux évacuations.Les sinistrés vont se réfugier dans d'autres quartiers et établissements scolaires tandis que les braves résistent au phénomène. Les échanges se font désormais par pirogue, rien d'autres. 

La débâcle dure plusieurs jours quand de nouveaux espoirs arrivent. On parvient à tailler des planches pour essayer de construire des ponts reliant un point à un autre. Peu à peu, le projet prend forme. 

Maintenant, on peut dire merci puisque au moins on aura plus à marcher beaucoup dans l'eau. L'inondation a duré des jours, des semaines, des mois et l'on se demande si un jour le quartier pourrait retrouver son sourire. 

Peu à peu les choses rentrent dans l’ordre. On pourrait se déplacer, sortir mais bien loin pour trouver de l'espace. Les activités paralysés reprennent leurs cours mais de façon nonchalante. On commence par s'y habituer. 

Toutes les nuits sont d'autant plus difficiles car chaque fois qu'il y a un bruit sourd dans l'eau, la crainte se renforce. Sur toutes les lèvres, du jamais vu! du jamais vu!, pouvait-on entendre. Les vieilles personnes en témoignent. 

Mais que peut le feu contre le froid. On est obligé d'accepter malgré soi. Il faut donc attendre un jour le dénouement pour trouver la vraie solution. De Panape à kaliss c'est tout un mystère. Un mystère que seuls les experts pourraient étudier. 


Enfin, La ville renait

Ils travaillent d’arrache-pied pour évacuer l'eau. Le travail s’avère payant. On diminue le niveau de risque. Les gens pourraient mettre des briques et trouver des places pour leurs va-et-vients. L'espoir est de retour. Et comme la vie est faite de haut et de bas, l'eau comme un mystère, disparait. 


L'assainissement du milieu est fulgurant. Les efforts ont payé, mais les autorités doivent faire preuve de sincérité pour endiguer voire prévenir une telle catastrophe.

 
On peut dire que les petits facs d'eau qui ne ruissellent pas constituent la source irréfutable de ce qui s'est passée.Ils entrainent l'accumulation des moustiques d'où le paludisme. Chacun a vraiment compris que sans une intervention saine, on risque d'assister un jour encore à ce débâcle, vu l'allure que peuvent prendre ces zones en des périodes de saisons pluvieuses.


                                                                                                       Mika PALOMA


Article originel rédigé par le rédacteur web, rédacteur d'article publicitaire à votre service,  Mika PALOMA






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