mardi 22 juillet 2014

Le fleuve ZIO, une aubaine pour les habitants de Masebo





                                   
Zio est un fleuve situé au sud du TOGO, précisément dans la région maritime. Il couvre une partie importante des banlieues loméennes et est l'un des plus rares menaces de la région. 


Toutefois, il constitue un atout non négligeable pour la population locale qui vante les mérites de la pêche en tant normal.                                                   

Le Togo est un pays de l’Afrique noir occidental. Un pays qui ressemble un tout petit peu à ses voisins du continent mais riche en surprises. La beauté de son paysage et la générosité de ses habitants font de ce pays un merveilleux site de retraite. 

Ceci s'explique par des prairies à couper le souffle, une culture authentique souvent mise en évidence par l'activité féminine, et des savanes. En effet, le sud du pays est en partie traversé par un fleuve: le Zio


Mais en quoi, Zio est-il un fleuve particulier?

Comme tout fleuve, le Zio prend sa source au niveau du plateau de Danyi et se jette dans le lac Togo. Son activité se passe presque inaperçue mais il constitue une véritable aubaine pour les autochtones. 

Quand il se remplie, il déborde et traverse une surface importante. Ce qui ne l'empêche pas de faire des ravages. Dans un temps donné, il rentre dans les champs, traverse la savane de Masebo et étend sa rage sur les encablures de la région. 

Le Zio peut rentrer dans les maisons proches, semer la panique et même renvoyer des gens chez eux. Certains appellent le phénomène "la levée du diable" tandis que d'autres le considèrent comme une simple anomalie. 

Vue de loin, le Zio présente une apparence beaucoup plus calme mais dangereux pour ceux qui ne savent pas nager. Si beaucoup ne sont pas avisés des avantages qui en découlent, d’autres savourent ses bienfaits. 


Un avantage unique pour les autochtones

Cependant, comment avoir une telle richesse, un si rare patrimoine et ne pas en profiter ? C'est ce que tente de prouver chaque fois notre modeste population, les filets par ci et les pirogues par là. Voilà les armes fatales de nos vaillants pêcheurs.
                      
Ils en vont par groupe de trois, quatre, aguerris, le regard conquérant. Ils parcourent le fleuve du matin au soir espérant revenir avec de bonnes prises. Les poissons capturés sont mis dans des nasses spécialement conçues pour la circonstance. 

Divers types de poissons sont donc pêchés comme les silures, les vandoise et bouvières. Vite, ils regagnent la maison et les rendent aux femmes. 

Ces dernières s'activent rapidement pour les mettre en bon état. Salaison, séchage, fumage constitue leurs principaux moyens de conservation. Dans cette localité, plus besoin d'aller au marché pour chercher de la viande. 

A Masebo, chacun se réjouit de ce don naturel. Même les gens qui habitent la ville y vont pour chercher quelques poissons. Que du bonheur ! Du régal, surtout si c'est préparé comme la pâte à la farine de manioc: très délicieux.

Les poissons braisés deviennent la propriété de la gente féminine de Masebo et les enfants s'en réjouissent. Plus loin sur le lit de Zio, se trouvent des sentiers remplis d'eau résultant des restes de chute du fleuve. 

Les champs sont parfois envahis mais l'eau ne prend que quelques jours pour se replier. On admire, on savoure. Voilà les vertus tant convoités par nos chers urbanistes.


A chaque localité, sa vertu

Vivre dans les campagnes apparait pour certaines personnes comme un cauchemar et un gâchis. Pour d'autres, c'est une véritable rivière de délice. 

Avoir un fleuve ou une rivière à proximité est encore vertueux. On comprend alors pourquoi nos grands parents qui vivent dans les villages s'acharnent à rentrer une fois arrivés en ville.
              


Il est donc promu que le Zio, fleuve situé à Masebo dans une banlieue loméenne réserve tant pour les aborigènes que les étrangers un sacré accueil. A vous de visiter pour juger.

                                                                              Mika PALOMA

Article originel rédigé par le rédacteur web, rédacteur d'article publicitaire à votre service,  Mika PALOMA



                                                                             
itemscope itemtype="http://schema.org/Article"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire